Partenaires depuis 2013 dans le domaine des supercalculateurs, la Nasa et Google ont présenté des premiers résultats permettant de se rendre compte de la puissance de leur prototype de système quantique développé avec D-Wave.
Après quelques mois de test, Google s’est prononcé sur la performance de cet ordinateur quantique et on peut dire qu’il tient toutes ses promesses. En se basant sur la résolution d’un problème impliquant 1 000 variables binaires, Google a déclaré que l’ordinateur quantique était 100 millions de fois plus rapide qu’une machine classique avec les mêmes composants.
On parlera de qubit ou “bits quantiques”. Mais qu’est ce qu’un qubit ?
Un bit est soit « allumé », il contient alors la valeur 1, soit « éteint », il contient alors la valeur 0. Ces deux états, 1 et 0, sont exclusifs. C’est tout le contraire pour les qubits : ils peuvent avoir les deux valeurs simultanément.
Et cela change tout : alors que 3 bits conventionnels peuvent représenter n’importe quelle valeur parmi 8 (2 puissance 3), trois qubits – comme on les appelle – peuvent représenter les 8 valeurs à la fois. cela signifie que les calculs peuvent en théorie être effectués à des vitesses bien plus rapides.
2X (l’ordinateur quantique de D-wave) se trouve actuellement dans le Centre de recherche de la NASA. L’engin fait la taille d’une pièce. Le système n’est cependant pas encore tout à fait prêt pour faire tourner les derniers jeux, mais dans des scénarios de calcul il est 100 millions de fois plus puissant que la plus grosse configuration actuelle.
Ce nombre qui n’a pas réellement de signification en terme de comparaison est en fait une
formidable publicité pour la technologie quantique de D-Wave. Les investisseurs privés veulent du concret avant de s’engager dans un développement coûteux de systèmes quantiques.
Et dire qu’il y a encore des gens qui tournent sous vista…
