Certains d’entres nous ont la chance de disposer d’un grand jardin. Cette étendue verte bienveillante est un véritable “poumon” pour votre maison.
Très souvent, les jardins de nos maisons françaises sont très bien entretenues. L’herbe est coupée à ras et le nombre d’arbres se compte sur les doigts d’une main. Ca fait plus propre, diront certains. La nature serait-elle sale ?
Entretenir son jardin, c’est très bien mais est-il nécessaire de l’entretenir sur sa totalité ? Ne pouvons-nous pas réserver une petite partie de notre jardin à la biodiversité, à la nature dans toute sa splendeur ?
La LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux), dont nous vous parlions il y a quelques temps, a eu l’idée de lancer les refuges LPO. Cela peut être un terrain, un bout de jardin, une prairie, où le propriétaire s’investit en faveur de la biodiversité. Il entreprend alors une démarche de valorisation de la nature. Le tout premier refuge a été créé en 1912 par les fondateurs de l’association. Depuis 1997, le principe intéresse de plus en plus et le nombre de refuges LPO ne cesse de croître.
Pour créer un refuge, vous devez tout d’abord être membre de l’association, puis respecter la charte (voir ici). Enfin, la LPO vous donne des conseils (ici cette fois) et si ce n’est pas assez clair, des membres de l’association peuvent aussi vous aider à valoriser au mieux votre espace.
En agissant pour la nature, vous agissez pour l’ensemble des êtres qui y vivent. Vous luttez également contre la destruction engendrée par l’Homme et pour la continuité de nombreuses espèces, dont la nôtre.